Droit à la preuve : une preuve obtenue illicitement peut être admise dans certains cas

Une preuve obtenue de manière illicite ne sera pas automatiquement exclue des débats si elle est essentielle pour exercer le droit et si l’atteinte à la légalité est proportionnée au but recherché. Cette approche renforce les droits des parties en matière de preuve.

Dans un arrêt du 6 juin 2024, la deuxième chambre civile de la Cour de cassation a appliqué ce principe pour la première fois dans le cadre d’un litige sur les accidents du travail. La Cour a autorisé la présentation par un salarié d’un enregistrement audio réalisé à l’insu de son employeur, jugé crucial pour prouver le caractère professionnel de l’accident et la faute inexcusable de l’employeur.

Source : Cass. 2e civ. 6-6-2024 n° 22-11.736 FS-BR